chris
vendredi 7 février 2014 22:22:22
Bonjour,
Est-ce quelqu'un a une solution au problème que nous allons tous rencontrer : l'incapacité d'anticiper le coût d'une prothèse au moment de l'établissement du devis.
Je travaille avec plusieurs labo qui, pour un même travail, obtiennent chacun un résultat meilleur que les autres en fonction de certaines conditions cliniques dans lesquelles il sont plus doués. Pour augmenter les chances que la prothèse soit adéquate, je choisi le labo au vu de ces conditions (préparation sous gingivale, qualité de l'empreinte...) qui ne peuvent pas s'évaluer avant d'avoir commencé la prothèse ni donc au moment d'établir le devis préalable.
Or ces labo facturent différemment le même travail.
Et je ne vous parle pas de la prothèse adjointe en résine dont le coût varie en fonction de très nombreux paramètres (nb de dents/crochets,PEI,BO...). Même si nous arrivons à anticiper suffisament bien la prothèse finale, qui peut se vanter de ne jamais moduler sa conception durant sa réalisation (rajout/suppression de dents/crochets...).
Car notre profession est soumis à aléa. Ce qu'ont du mal à concevoir les personnes qui nous imposent ce devis, ces têtes de "bit" qui s'obstinent à vouloir codifier par des "0" ou de "1" des variables qui ne peuvent pas l'être.
Quand je lis que la DDPP peut infliger des contraventions de 1500 Euro en cas de non application du devis conventionnel, je me demande à quel point, en cas de contravention, un recours en justice invoquant cette impossibilité de prevoir avec certitude le coût exact d'une prothèse ne pourrais pas nous donner gain de cause...Je rêve, même le juge s'en fout. N'oublions pas que lundi, les info ont davantage parlé d'un chat écrasé que de la grêve des dentistes, alors...